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On dit que la colonisation n’existe plus… Tout comme l’esclavage. Mais c’est juste se donner bonne conscience. Les mots ont changé c’est tout mais les actes sont toujours là !!!

Pourquoi? Car juste l’emploi de ces termes dans une conversation ramène l’homme au passé et à ce qui s’est produit, aux actes perpétrés par leurs ancêtres.


De ce fait, le dit homme préfère se voiler la face et se rassure, pense, se dit, que certes des choses horribles se passent dans le monde mais qu’après tout le monde fonctionne malgré cela. Il a parfaitement conscience que mondialement la situation économico ( tout est relatif vous me direz) -politico-social – car n’oublions pas que tout est lié – est bancale mais il se contente de sa petite vie tranquille et paisible. Les occidentaux ont juste  » modernisé  » ces termes (colonisation, esclavage…) et continuent à contrôler l’Homme (via les médias…) et cherche à le corompre en le rendant ignorant sur ses exactions.

Beaucoup de gens ne savent pas que si le PIB de leur pays dit  » industrialisé  » est si élevé , cela est malheureusement au détriment d’autres humains.

Mais les actes qu’ils subissent bien qu’horribles ne les font pas réagir car on est toujours dans ce système de rapport de force et de pouvoir entre « colon » autrefois et noirs.

Mais ce qui est encore plus terrible, c’est que ce système aryen entraine les gens à tuer leur semblable.

Quand on en parle dans les médias de temps en temps c’est pas pour informer l’homme c’est juste pour faire de l’audience et du chiffre et des fois inciter les gens à faire des dons. Les gens ont tendance à oublier que les médias sont contrôlés par les dirigeants des pays. Les masses médias (pour beaucoup) désinforment la population ça fait parti du système journalistique mais n’oublions pas que cette ligne directrice est guidée par La Politique.

Tout n’est qu’histoire d’argent et de pouvoir et malheureusement aujourd’hui le monde fonctionne ainsi. Ce rapport de force (peu importe lequel est-ce !!) sera toujours présent .

Et c’est pareil dans tous les domaines, à partir du moment où un profit est réalisable et qu’on parle de monnaie même à notre petite échelle, certains sont prêt à tout !!!

Ellaye Lemieux.

Il y a sûrement des personnes qui n’ont pas compris que les conflits en République Démocratique du Congo étaient liés à la présence de ressources souterraines importantes. D’autres qui ne savent même pas qu’il y a des conflits dans ce pays d’Afrique centrale. Et d’autres qui ne savent même pas que ce pays existe… C’est triste non ? Et puis d’ailleurs le mot « conflit » fait partie je trouve de ces jolis mots diplomatiques qui cachent une réalité assez atroce : c’est juste entre 6 et 7 millions de morts d’après certaines sources, et ajoutez à cela des milliers (au moins) de femmes violées par les militaires et vous comprendrez peut être mieux la situation.

Notez que pour les mêmes chiffres, une propagande a été effectuée et continue de s’effectuer par un peuple et a même garanti le très fidèle soutien de la première puissance mondiale à ce même peuple, qui aujourd’hui au nom de je ne sais quel principe bafoue les lois internationales et la dignité d’un autre peuple, mais je vous laisse deviner duquel il s’agit…

Alors que pour la République Démocratique du Congo et d’autres pays comme la Palestine, il est difficile de sensibiliser les populations pour amener celles-ci à agir en leur faveur. Pourtant beaucoup ne savent pas que les téléphones ou ordinateurs portables qu’ils utilisent au quotidien sont fabriqués à partir d’un minerai provenant du Congo « Démocratique », le coltan.

Le coltan ? Qu’est-ce que c’est ?

Pas vraiment envie de la jouer scientifique, mais un petit briefing semble néanmoins nécessaire.

Alors rapidement, sachez que le coltan (colombite-tantalite) est un minerai de couleur noire ou brun-rouge contenant deux minéraux associés, la colombite et la tantalite.

La colombite (ou columbite) et la tantalite sont les principaux minerais de niobium (d’abord appelé colombium) et de tantale, et contiennent des proportions variables de niobium et de tantale.

Il faut savoir d’ailleurs que la colombite a été découverte en Nouvelle-Angleterre (États-Unis d’Amérique).

Où trouver le coltan ?

Le coltan se trouve en quantités commerciales en Afrique centrale, notamment en République Démocratique du Congo dont la région du Kivu détient entre 60 et 80 % des réserves mondiales, ainsi qu’en Australie, au Brésil, au Canada et en Chine.

Retenons donc qu’il y a entre 6 et 8 chances sur 10 de trouver du coltan en République Démocratique du Congo.

Le rapport avec les conflits ?

Les conflits en République démocratique du Congo seraient, du moins en grande partie, liés à l’exploitation du coltan. D’ailleurs, un rapport d’experts présenté en 2001 au Conseil de sécurité de l’ONU dénonce les grandes quantités de ce minerai illégalement extraites du sol de la République démocratique du Congo, et transportées en contrebande par les armées de l’Ouganda, du Rwanda et du Burundi et de la RDC, en accord avec des entrepreneurs occidentaux, qui occupaient la Province orientale et la région des Kivus, à l’est du pays.

L’armée rwandaise aurait ainsi récolté 250 millions de dollars en 18 mois par le trafic illégal de ce minerai.

Ces exploitations minières illégales encouragent le maintien d’armées étrangères au Kivu, et mettent en péril l’écosystème forestier de la région.

D’ailleurs comme je l’ai dit, le coltan est très important en Occident: il se retrouve dans certains composants électroniques, utilisés en particulier dans les téléphones portables. Le secteur de l’électronique monopoliserait ainsi 60 à 80% du marché du tantale.

Mais il est utilisé aussi pour des biens électroniques particuliers. En 2000, une pénurie mondiale et une hausse des prix du tantale auraient empêché la fabrication de la PlayStation 2 de Sony en quantité suffisante.

‎Donc on peut dire que le coltan, est un enjeu majeur, tellement majeur que des populations en meurent, alors que ces populations n’en sont pas vraiment les premières utilisatrices.

Néanmoins, il faut revenir à des faits, à une réalité bien qu’étant conscient que ces ressources se trouvent principalement dans la région du Kivu (Nord et Sud confondus) et qu’elles y provoquent donc des guerres entre les Congolais et ses voisins : n’oublions pas que des femmes y sont aussi violées, j’dirais même humiliées.

-> http://www.parismatch.com/Actu-Match/Monde/Actu/Les-femmes-violees-de-Luvungi-211501/ <-

Alors doit-on donc y rester indifférents ? A-t-on besoin d’être congolais(es) pour se sentir concerné(e)s ?

G. Ngomo.

 

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Le paysage demande d’être observé sérieusement et avec sérénité pour pouvoir s’abreuver de la sève vitale qu’il ne cesse de diffuser.

Mêmes les aveugles arrivent à profiter de cette beauté.

Les arbres ne cessent de chanter grâce aux bruissements qu’offre la rencontre du vent et des feuilles, les sourds aussi profitent de cette musique « célestement » tellurique,

La terre ne cesse de vibrer de ses entrailles, histoire de dire à haute voix la quantité de bénédiction dont elle regorge,

Ça vibre à Nyiragongo, ça bourdonne à Nyamulagera, mêmes les oiseaux dans l’air sentent ces frémissements.

Dans les collines de Masisi une vue imprenable se détache,

Dans le sentier de Ruwenzori, les gorilles de montagne ne cessent de magnifier le dos argenté qui avec un regard orgueilleux affirme sa souveraineté due à son âge de mâle dominant,

Au-delà du décor matériel et immatériel, un peuple, un pays, une région, une communauté, un « sexe » ne cesse de payer les frais cash sans autre forme de procès grâce à la complicité de tous,

Des bruits de bottes retentissent sur fond d’une hétérophonie indescriptible accompagnés de crépitements d’ armes lourdes et automatiques qui contrastent étonnamment avec le décor de rêve qu’offre la région,

Des enfants crient par là, les vieillards palpitent d’impuissance de l’autre coté,

Les parents cherchent à protéger leurs enfants, les hommes s’empressent dans les forêts d’à coté pour se cacher

Les femmes seules isolées pleurent de la souffrance que cela amène, les forces d’autodéfense s’empressent de sortir les vieux fusils hérités de la dernière bataille que les belligérants ont abandonnés lors de la fuite,

Mais cela ne suffit pas à calmer les ardeurs des uns et des autres suffisamment armés pour en découdre avec « l’ennemi »,

Le sang appelle le sang, au final ni vaincu ni vainqueur, seules les victimes pour pleurer, histoire de cracher la dernière rage avant la mort prochaine.

Notre silence, notre inaction devient incriminante pour notre conscience et ne peut nous laisser libre alors que nous savons tous qu’ici dans cet endroit du monde, la femme n’est pas encore reconnue comme mère, sœur, amie, « être humain »

Ici dans ce coin paradisiaque, la femme est devenue le souffre douleur des belligérants, la caisse de résonnance de frustrations et vexations au gré de victoires et défaites de quelques individus armés jusqu’aux dents,

Ici en Afrique, la femme continue de payer les frais afin d’obliger une communauté, un peuple, un pays à céder la place aux intérêts multinationaux, au détriment de l’Homme.

Le viol est utilisé comme arme de guerre.

La femme n’a  pas encore cessé de crier pour sa reconnaissance, elle saigne, mais elle reste en vie, elle hurle, mais elle est en sourdine, elle sourit mais la réalité de son intérieur reste un désastre sans identité pour nous qui sommes extérieur à son corps,

Cette femme se nourrit du rêve il parait impossible de sa foi en l’humanité de chacun, histoire de nous rappeler que c’est grâce à elle que la nation, l’humanité se réconciliera avec elle-même,

C’est grâce à elle que la nation renaitra demain de ses cendres, il parait que derrière tout « grand homme » se cache une femme,

Elle s’accroche à la vie pour perpétuer notre avenir, « toutes les femmes sont des reines » fredonne encore Ismaël Lo.

L’Histoire récente ici dans ce coin du monde nous témoigne un acharnement impossible de quelques resquilleurs diffusant les armes et des idéologies inhumaines grâce à la bénédiction du coltan, de la cassitérite, de la richesse de ces terres,

Nous sommes bien au Congo, cet ici lointain de nos corps mais bien présent dans notre âme est l’Est de ce pays qui saigne, nous sommes au Kivu plus précisément,

Cette région immensément riche, mais scandaleusement pauvre est devenue depuis deux décennies  le siège de l’immoralité, de l’inhumanité, de la perversion impossible,

Les atrocités que personne ne peut imaginer humainement parlant sont d’une réalité inconcevable,

Ceux qui paient les frais évidemment sont les plus faibles, c’est-à-dire, les vieillards, les enfants, mais surtout les Femmes,

La femme du Kivu est devenue une martyre depuis la transplantation au Congo des événements douloureux de 1994 qui se sont opérés au Rwanda voisin.

Les nouvelles de toutes parts nous informent avec une analogie étonnante qui ne peut plus en aucun cas nous laisser indifférents,

Dans les infos officielles ou non, nous apprenons tous à la comparaison de ces  nouvelles une déduction qui se veut révélatrice d’un mal que nous ne pouvons plus accepter,

La Femme paie le tribut lourd en devenant la proie d’individus armés, le cadre d’expression d’une complicité favorisée par une omerta collective,

« Femme noire femme africaine » comme pouvait l’enchanter Camara Laye, est devenue dans ce coin du monde un objet pour assouvir une domination ou signifier le degré de conviction de la haine diffusée par les troupes armées,

Les rebelles, les troupes loyalistes, les troupes étrangères, celles des nations unies, toutes sont responsables, coupables d’une situation qui ne peut plus être étouffée,

Nous sommes dans un stade où l’homme est devenu, disons s’est affirmé en sa qualité de prédateur premier de l’Homme.

Il viole, il massacre, il décapite, il tue pour montrer ses  biceps, sa puissance et surtout pour diffuser une peur qu’il pense conforter son fictif pouvoir,

La femme est devenue l’instrument de démonstration de ce pouvoir malsain,

Quel pouvoir ?  Celui de l’argent provenant du sang de la terre du Kivu, mais aussi du sang de son peuple,

Les richesses dont regorgent cette région ont obligé tous les belligérants à se rétracter de leur mission première qui était et est d’assurer le bien être collectif,

La femme du Kivu est en proie à des viols massifs, collectifs, ciblés et organisés,

La femme du Kivu est utilisée pour intensifier la terreur dans la région,

Au vu et su de tous, nous avons failli à notre mission, à notre devoir d’être humain,

Nous refusons de regarder cette réalité en face, nous préférons nous cantonner sur des faits distrayants au lieu d’affronter la réalité en créant une société juste,

Définir les atrocités perpétrées au Kivu ne servira à rien, car il n’y a  plus rien à dire, les mots ne sauront plus nous décrire cette réalité, elle a dépassé l’imagination,

Ainsi la conscience et confiance en l’humanité de tous, nous sommes aussi responsables au moment où nous nous taisons, nous croisons les bras en nous contentant de notre « train train quotidien », alors que nous savons tout ce qui se passe au Kivu et ce que subissent les femmes de cette région.

Raison pour laquelle, nous vous invitons à non seulement observer, mais participer au rétablissement, d’une nouvelle société,

Redonner la chance à ces femmes de croire à nouveau à la vie et à l’humanité, leur démontrer que nous sommes concernés, nous travaillons pour l’amélioration de leur situation  et qu’elles peuvent s’en sortir de ce cycle meurtrier,

L’Association Femmes du Kivu a un seul objectif, celui de faire en ce que les victimes de rapts, d’atrocités qui s’opèrent sur le terrain puissent recouvrer leur humanité, mais surtout leur donner les moyens, la chance pour un nouveau départ.

Cette organe s’engage à travailler pour rétablir ces possibilités et invite tous les acteurs directs et indirects à œuvrer dans ce sens.

Venir en aide aux victimes directes et indirectes seraient le seul moyen pour nous de ne pas nous faire complice de ces atrocités  ce qui doit nous inquiéter le plus c’est l’inaction.

Tenter de créer une dynamique qui permette d’aider directement ces victimes grâce aux moyens que nous avons, en les synchronisant de manière à atteindre justement notre objectif au nom de l’humanité.

C’est ainsi que nous lançons cet appel à tous de nous rejoindre pour bâtir, rebâtir ce que l’homme à détruit d’humain chez  les femmes du Kivu.

Notre foi en cette vertu de Justice et de devoir d’Humain nous permet de compter sur votre participation active à cette œuvre.

Cela nous permet de nous détacher des conglomérats qui favorisent ces crimes et surtout nous met au centre du tourment pour rétablir l’humanité perdue dans cette région.

Notre devoir est sans doute de faire circuler la parole et de nous assurer que tout le monde soit au courant de ce qui se passe dans ce coin du monde.

Ainsi nous pouvons grâce à l’implication de chacun œuvrer pour un nouveau départ de la femme du Kivu.

Sachant qu’une femme meurtrie signifie l’avenir  d’un peuple oxydé,  nous sommes les seuls à pouvoir réparer cette situation à temps, ça nous concerne tous et notre futur en dépend.

L’éducation d’un pays, d’un peuple se transmet d’abord par la femme.

L’avenir se conjugue et s’accorde à la Femme, la Femme est un Monde, elle en est le futur.

Daddy Nganga, Septembre 2010